1794, Vendée Canton de la Mothe Achard
Marguerite malgré la chaleur frissonnait, cachée dans un buisson d’épineux, insensible à la douleur des épines et des ronces qui enchevêtraient le tout, la rendant invisible.
Elle ne savait plus depuis combien de temps elle était blottie dans cet abri précaire, de longues heures depuis l’arrivée de la troupe des bleus dans la métairie de ses parents.
C’est elle qui la première fut la cible de la soldatesque, un peu à l’écart avec ses moutons elle ne les avait pas entendus arriver.
Ils étaient une dizaine, visiblement saouls, celui qui semblait les diriger me visa avec son fusil.
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Les gars on va bien s’amuser une donzelle toute seule.
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Montre nous tes seins et on te laisse tranquillement
Devant ma passivité une gifle me fit tomber à la renverse
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Bon tu veux pas obéir déshabille toi entièrement.
Un des soldat me releva par les cheveux.
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Foutons la à poil
Ils me bloquèrent et avec un couteau me découpèrent mes vêtements, j’étais nue devant les soudards, avec mes mains je cachais mon sexe.
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Danse pour nous
Terrorisée je me mis passivement à effectuer quelques pas de gigue, tous rigolèrent. Puis l’un d’entre eux me bloqua et un autre me fit boire de force du vin, un autre profitait pour me toucher.
Je tentais d’ hurler mais un coup de poing me fit taire, avec un bout de ma chemise le chef me bâillonna.
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Maintenant on va jouer
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accroupis toi et pisse
Je ne pouvais faire que cela et je m’exécutais, alors les soldats excités sortirent leur sexe et me pissèrent dessus . Tous rigolaient.
Puis un qui semblait plus âgé sortit un rasoir, il s’essaya sur moi et me coupa grossièrement les cheveux, je pleurais, il sortit son sexe et m’obligea à l’embrasser. Tous étaient très attentifs et savouraient.
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Moi aussi j’en veux
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moi d’abord
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Non
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Attendez je prends un souvenir
Le vieux se retourna et toujours avec son rasoir me coupa les poils de ma toison, il s’en fit une moustache et fit rire tous les autres. Le chef obtint satisfaction et passa en premier sur moi.
Il puait l’alcool, le tabac et la sueur, son sexe me força, j’étais vierge, la douleur fut fulgurante et je m’ évanouie. Je crois que tous me violèrent, dans ma demie inconscience, je les voyais se relever, s’essuyer sur moi, l’un voulant varier me retourna et tenta une autre voie, mais s’en doute trop ivre ou déjà repus ne put satisfaire son instinct bestial. Il s’énerva et me bourra de coups de poing, puis me traîna et me jeta dans le ruisseau, sans doute me croyait il morte.
Instinctivement je pensais que j’allais mourir, mais bizarrement un lien tenu me raccrochait à la vie.
Le courant m’amena quelques mètres plus loin, à moitié noyée je regagnais la rive et me traînais vers chez moi.
Les fauves étaient en action, je me cachais donc dans mon buisson, je vis l’indescriptible, ma mère, forcée sous mes yeux par le chef et le vieux puis empalée avec un manche de pioche par un jeune freluquet d’à peine 16 ans qui parlait un dialecte guttural qui m’était inconnu . Puis ils bloquèrent ma petite sœur le long d’un mur. Apparentement ce fut une première pour le jeune assassin qui sous les applaudissements des autres vola la virginité d’une petite fille en perdant la sienne. Elle devait être appétissante la pauvre petite, ce fut un déchaînement, même morte chacun à leur tour, ils la pénétrèrent, pauvre poupée désarticulée.
La bas mon père percé de multiples coups de baïonnette finissait de rôtir dans les flammes de l’enfer déchaînés par les soldats de la convention, momie noire et carbonisée fichée en position grotesque, frêle ennemi à jamais vaincu par ces fiers guerriers.
Le comble de l’horreur si tenté que l’on puisse comparer, fut l’acharnement qu’ils portèrent sur ma sœur qui était sur le point d’accoucher. Bien sur on lui arracha ses vêtements, pauvre vénus ne protégeant plus ses attribut sexuels mais son bébé. C’était la dernière victime on débattit de son devenir, après le viol que faire de cette garce. La rôtir avec le père, l’empaler comme la mère ou peut être raffinement ultime lui arracher son futur fruit pour que ce dernier ne devienne un suppôt du roi .
Après ces nombreux viols, ils eurent du mal à retrouver une mâle attitude et ma pauvre sœur ne fut pas profanée par tous mais seulement par un rude costaud qui faisant fi de son gros ventre se jeta sur elle comme une bête. Il eut le privilège en dernier guerrier pouvant bander d’ouvrir le ventre de Marie, à l’aide d’un grand couteau, pendant que les autres la tenaient il l’éventra et plongeant ses mains en arracha son petit. Un cri de démente surgit et se propagea dans la campagne, la douleur fut trop forte elle mourut sur le champs ainsi que son bébé. La faim les tenaillait maintenant ils placèrent le mal né entre les jambes de sa maman, mise en scène grotesque pour l’édification des peuples révoltés.
Je restais un temps à me demander ce que je devais faire, puis je vis arriver une troupe de vendéens. Incapable de bouger, couverte de honte, car j’ étais nue, je n’appelais pas à l’aide.
Lorsqu’ils projetèrent une expédition punitive je les suivis, ramassant les quelques hardes de ma sœur et couvrant pudiquement ma honte. J’ assistais au massacre des tueurs mais curieusement je n’en tirais aucune satisfaction, je vis ensuite qu’ils prenaient un coffre et qu’ils s’enfuirent. Là encore je pris leur trace et juchée sur un arbre je les regardais enfouir quelques choses. Les patauds n’étaient plus loin, pieds nus, en sang, je me sauvais hagarde.
La nuit vint, après une longue errance mais sans beaucoup m’éloigner,j’ arrivais face à un moulin, curieusement alors que tout brûlait se dernier se dressait encore fièrement comme insolemment.
Inconsciente du danger, déjà morte , je toquais, un homme dans la force de l’age, rond, rougeaud portant un bonnet de coton, assez ridicule dans sa chemise de nuit montrant ses jambes frêles. Il reconnut de suite en moi la fille de ses voisins et me fit entrer.
Bonsoir et merci pour vos articles…
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