Église Saint Christophe de La Trétoire
NICOLAS PERRIN
1651 – 1699
En ce début de matinée hivernale le brouillard posé sur la vallée semblait suspendu au temps,le blanc manteau accroché aux arbres des rives du Petit Morin était immobile.
Seules les cloches des églises Saint Laurent de Boitron et Saint Christophe de La Trétoire émergeaient de cette ouate protectrice.
Nicolas PERRIN, immobile ,engoncé dans une veste de mouton, un large chapeau sur la tête, des sabots fourrés de paille, appuyé sur un long bâton, ne faisait qu’un avec le paysage.
Les rayons du soleil commençaient à poindre et chauffaient doucement les versants de la colline.
Sous l’action de la chaleur, l’humidité exsudait de la terre et telle un feu follet tournoyait en une ronde folle autour de Nicolas.
Sur sa droite la côte de Boitron, où le vignoble briard s’étendait, il produisait un vin dur et acre, Nicolas et les autres paysans n’en connaissaient pas d’autre et l’appréciaient malgré tout. A sa gauche, il voyait le bois des Nitots où il allait faire une corvée de transport de bois avec d’autres paysans.
Il était chez lui sur cette terre, né en 1651 dans cette commune de Boitron, il avait grandit dans ce village et ne s’en était jamais éloigné très longtemps. Il allait à 36 ans enfin prendre femme et cette circonstance lui rendait le cœur joyeux. Sa future se nommait Madeleine LE DUC, elle demeurait sur le côteau d’en face à La Trétoire ,petit village similaire à Boitron. La frontière des 2 communes était la rivière le Petit Morin, très peu large et assez peu profonde il n’empêchait guère les échanges entre les 2 communautés.
Attaché à sa terre, Nicolas était aux dires des anciens le fruit d’une longue lignée d’hommes nés de la terre de Brie. De fait, de nombreuses familles de PERRIN étaient installées dans la vallée du Petit Morin et selon le curé beaucoup étaient de ses cousins. Le père LE BOMAY érudit, lui avait expliqué que tous les PERRIN de la vallée n’avaient pas tous le même ancêtre, Nicolas n’avait rien compris et s’en moquait, il connaissait des PERRIN sur La Trétoire, sur Boitron, sur Sablonnière, sur Orly s/ Morin et sur Bessevale, il en saluait certains par un » bonjour cousin », les autres que la mémoire familiale n’avait pas reconnus de la famille ,étaient salués comme de simples connaissances. Le prêtre de la paroisse savant parmi les illettrés qui se piquait d’onomastique, pensait que ce nom venait dans les temps reculés du prénom Pierre. Nicolas ne savait ni lire ni écrire, le bon servant pouvait lui raconter ce qu’il voulait.
Pour l’instant on l’appelait le plus souvent » PERRIN le jeune », jusqu’au jour ou on le surnommerait l’ancien.
Son univers était réduit aux quelques villages des alentours et à la petite ville de REBAIS distante de 7 kilomètres. En 36 ans il n’était allé que 2 fois à la grande ville de Coulommiers située à 21 kilomètres. Les cloches et les saisons rythmaient la vie paysanne, ponctuée de fêtes religieuses d’événements familiaux. Les travaux de la terre étaient difficiles, Nicolas se louait dans les grandes fermes, il n’était pas riche. Quand les récoltes étaient bonnes , il avait le ventre plein, quand elle était mauvaise la faim le tenaillait.
Il vivait chez ses parents mais aussi le plus souvent dans les fermes qui l’employaient.Le père possédait une petite maison d’une pièce avec étable contiguë, quelques ares de terre, un peu de volaille et 2 cochons.
Il entendit une voie familière qui le sortit de sa torpeur.
» Alors le futur marié tu rêves aux miches de ta promise »
Nicolas grogna et reprit la route vers la coupe de bois, accompagné de son copain Pierre CUISINIER.
A vrai dire il ne pensait qu’à Madeleine, ses bras, son corps. Il sentait encore les baisers qu’ils avaient échangés en cachette. Elle avait 10 ans de moins que lui, ils s étaient rencontrés lors d’une noce. Ils avaient dansé de longues heures ensemble. Nicolas l’avait même embrassée le deuxième jour. Le manège n’avait pas échappé aux parents respectifs. Le père de Nicolas et le père de Madeleine s’étaient entendus pour une période de rencontre préalable. Ils avaient trinqué. Malgré leur âge, les 2 prétendants avaient besoin de l’accord parental, difficile de contourner cette formalité dans une communauté paysanne.
Nicolas et Madeleine se rencontrèrent donc toujours dans des lieux publics et en présence d’un chaperon. Il va de soit qu’ils arrivèrent à contourner cette obligation et purent s’échanger quelques caresses. Malgré des étreintes vigoureuses, Nicolas ne peut rien obtenir de plus, Madeleine était sage.
Au bout de quelques mois Nicolas put aller demander la main de Madeleine à son père Toussaint LE DUC, ils se mirent d’accord, Nicolas versa des arrhes et pour quelques pièces d’argent obtint sa belle Madeleine.
Le mariage fut donc décidé pour le 18 février 1686.
La plupart des paysans qui composait la corvée, étaient invités à la noce, le sujet en était pour l’instant la future nuit de noces, les propos étaient égrillards. Les paysans avaient le don des mots imagés.
LE MARIAGE
Les 3 bans traditionnels furent publiés au prône des messes dominicales des églises de La trétoire et de Boitron. Personne n’émit une objection au mariage. Il n’y avait aucune raison à cela, les 2 futurs n’avaient strictement aucun lien de parenté.
Les invités avaient été prévenus, le mariage aurait lieu à l’église de La trétoire, et la noce chez les parents LE DUC.
Les victuailles furent rassemblées, la robe de la mariée cousue par une voisine, le jour de la noce arriva enfin.
L’aubade
Pendant que Madeleine et les femmes s’activaient pour que tout soit prêt, Nicolas s’apprêtait à perpétuer une tradition Briarde. Il était à peine 6 heures du matin lorsque Nicolas avec un violoneux et une troupe de jeunes gens de Boitron et de La trétoire arrivèrent devant la maison de Pierre MOUTARDE. La joyeuse bande entonna une chanson.
Nicolas pénétra dans la maison.
» Bonjour Maitre, le déjeuner est pour 8 heures, le mariage à 10 h 30, n’y manquez pas. »
»J’y serai Nicolas »
Le maître de céans paya à boire à toute la bordée et, ils s’en furent vers une autre maison, après avoir écrit avec une craie sur la porte »aubade donnée ».
Le cérémonial se répéta dans bon nombre de maisons.
La cérémonie de l’aubade terminée, Nicolas rentra chez ses futurs beaux parents et se fit raser par l’un des barbiers du village, ce dernier était également gargotier et recevait habituellement dans sa petite échoppe entre deux verres de rappée.
La noce fut enfin prête et l’on prit le premier repas de la journée, ce déjeuner préparé par Madeleine, ses sœurs et sa mère était composé d’abattis.
Nicolas et ses commensaux se régalèrent des têtes, des cous, des ailes et des abats de volailles qui allaient être servis au cours des autres repas.
Mais il était temps de se rendre à l’église, juste le temps pour Madeleine d’accrocher un bouquet à sa robe. Les demoiselles d’honneur le lui avaient offert, Nicolas qui n’était pas de la commune n’en reçut pas.
Les LE DUC habitaient au hameau de Champs la bride, guère éloigné de l’église, ils formèrent un cortège et arrivèrent à l’église où les attendait le curé.
La mariée était très belle dans sa robe rouge, rehaussée d’un tablier blanc. Une petite coiffe blanche lui couvrait les cheveux.
La noce était nombreuse et débordait à l’extérieur de la petite église. Les parents, les cousins Louis LEGOUGE, Noël et Jean CLOZIER, Pierre CUISINIER et une nombreuse parentelle, étaient venus de tous les environs.
Les demoiselles d’honneur avaient muni Madeleine du bâton de la vierge la plaçant ainsi sous sa sainte protection. Lorsque le curé BONAY les eut bénis, le bâton lui fut retiré car elle était désormais sous la protection de son mari.
Après que Nicolas eut passé l’anneau nuptial à Madeleine, les époux s’agenouillèrent et le curé entonna, repris par tous le » Veni Créator ».
Noël CLOZIER et Pierre CUISINIER se levèrent et tendirent une écharpe blanche au dessus du couple, le prêtre les bénit. Le cérémonial du passage sous le drap achevé la noce sortit de l’église.
Nicolas et Madeleine étaient liés devant Dieu et devant les hommes. Sur le parvis une troupe de fraîches paysannes offrit le bouillon de la mariée, soupe de légumes fortement poivrées.
Le breuvage dut être bu par les mariés puis par tous avec une cuillère crénelée rappelant les difficultés d’une union avec un homme.
Nicolas, marié à Madeleine fille de La trétoire ,eut enfin droit à un bouquet de fleurs offert par les jeunes de la commune. Il les remercia d’une pièce d’argent et les invita au souper.
Tout le monde repartit bras dessus bras dessous pour se rendre chez les LE DUC. La noce trouva porte close. Madeleine frappa encore.
Son père lui cria
– » Vas t’en d’ici, tu n’es plus chez toi »
– »Mais père laissez nous rentrer »
– » Si tu veux rentrer , il va falloir que tu chantes »
Madeleine s’exécuta:
Je suis mariée,
Vous le savez bien.
Si je me suis trompée,
Vous n’en saurez rien.
Ouvrez moi la porte
Je dînerai bien.
Ouvrez moi la porte,
Je vous aimerai bien !
Après plusieurs couplets la porte s’ouvrit enfin, et la noce put enfin se rafraîchir.
Le dîner devant être servi vers 2 heures, les invités pour patienter commencèrent quelques pas de danse.
La série de repas commençait, les convives allaient manger, boire et danser pendant presque 3 jours.
Le dîner fut simple et le vin briard coula à flot, les jeunes dansèrent au son du violon et du fifre et profitèrent de l’inattention des parents pour se conter fleurette. La décence restait évidement de mise, bien que quelques baisers se furent échangés.
La nuit venue les danses se firent à couvert dans une grange aménagée pour l’occasion, bien que personne n’eut faim, le souper commença après 6 heures . Les agapes continuèrent, le vin fit son effet, chansons égrillardes et propos salaces apparurent . Les filles devinrent moins timides, certains couples arrivèrent même à s’échapper pour se mettre à couvert de l’obscurité. Pas question évidement pour les mariés de s’échapper, Nicolas dut mettre un tablier blanc et faire le service, tradition dont il se serait bien passé.
Le vin était servi par des enfants embauchés pour la circonstance, on nommait ces derniers des « CALVIN », ce n’était guère flatteur pour le réformateur protestant. Les catholiques briards assimilaient le moine protestant à un chien, le service du vin dans une noce était difficile c’était donc un travail de chien, d’où l’assimilation.
Le Guillonneau
Au cours de la nuit un vacarme se produisit, une troupe de jeunes gens couverts d’oripeau, le visage barbouillé de suie ou de farine pénétra dans la grange. Chacun chantait à tue tête
Ah ben l’bonsoir, la sainte hotée,
Ah ben l’bonsoir, la sainte hotée,
Que l’guillonneau nous soit donné
Dans vot’e maison
Si tu es dans ton lit couché,
Fais-y ta femme relever
Et fais-y ses mains bien laver
Et à souper nous préparer
O compagnon
Que l’guillonneau nous soit donné
Dans vot’e maison
Le marié répondait
Entrez entrez, gais compagnons,
Le guillonneau vous sera donné
Dans not’e maison
Le plus costaud portait une hotte vigneronne, la troupe fit le tour de la tablée où les convives leurs donnèrent les restes du repas. Une fois la hotte pleine la troupe s’éloigna pour faire bombance. Invités par Nicolas, ils revinrent compléter la troupe des danseurs.
La tradition était forte et personne ne se serait avisé de ne rien donner pour le Guillonneau.
La vente de la mariée
Par contre une coutume dont se serait bien passé Nicolas était la vente de la mariée. Un cousin de Madeleine fort en gueule prit les choses en main, il fit monter la mariée sur un banc et commença la vente, Madeleine était rouge de confusion. La lutte devint serrée entre les femmes et les hommes, mais la victoire resta à ces derniers. La coupelle était pleine de pièces, mais le cérémonial ne s’arrêta pas là. En un long conciliabule les vainqueurs décidèrent du prix de rachat de Madeleine par son époux.
En cas de non paiement, Nicolas n’avait pas le droit d’approcher la mariée le reste de la soirée.
Il fit comme de juste et comme il le devait, languir un peu sa femme. Il la racheta enfin. Pour eux la soirée se terminait, ils devaient s’éclipser discrètement pour aller rejoindre la couche de leur nuit de noce.
Personne ne fut dupe de leur départ, les fêtards avinés commentèrent par avance les étreintes des 2 nouveaux mariés.
Enfin seuls, cela ne leur était guère arrivé, Nicolas un peu emprunté enlaça Madeleine et l’embrassa.
Un désir refoulé et inextinguible monta en eux. Ils se déshabillèrent pudiquement chacun de leur coté et se glissèrent dans le lit coffre. Ils étaient tous les deux vierges et firent tout doucement l’apprentissage de l’amour.
Le lait boullu
Le matin ils furent réveillés par une troupe de noceurs qui ne s’était pas couchée de la nuit. Ils présentèrent rituellement un bol de vin chaud où trempaient des tartines de pains aux 2 amoureux. Bien évidement les us et les coutumes gardaient force de loi et Madeleine honteuse dut montrer le drap rouge du sang de son hymen défloré.
Bientôt ils s’en furent dans tout le village pour courir le lait boullu et répandre la bonne nouvelle.
Le Nicolas PERRIN n’avait pas l’aiguillette nouée et selon les dires, la Madeleine avait été servie bon nombre de fois.
Boire le lait boullu consistait pour les paysans à réveiller les membres de la noce et se faire servir du lait chaud.
Puis la journée recommença comme la veille, déjeuner, dîner, souper et danses, la fête dura 3 jours. Nicolas et Madeleine suivis des fêtards les plus résistants ,firent le tour des invités de la noce qui en retour, offraient collations et rafraîchissements.
Boitron, Sablonnières , Bassevelle et Orly sur Morin furent successivement visités. La marche aida à faire digérer.
Le deuxième jour, la noce s’était rendue en procession à Rebais, la grande ville du coin pour que les invités en fonction de leurs moyens payèrent des ustensiles de cuisine utiles à l’installation du couple.
Le jeudi, chacun était retourné au labeur y compris les 2 mariés. Nicolas manouvrier se louait dans les fermes du coin, Madeleine également.
Au fil des années
Ils restèrent quelques temps chez les parents de Madeleine.
18 mois après le mariage Madeleine commença à s’arrondir, ce fut la joie, le couple était fécond.
Le 10 mars 1688 naquit Nicolas PERRIN, il fut baptisé le même jour, la mort d’un nourrisson était très redoutée à cette époque et sous peine d’errance perpétuelle le nouveau né devait être lavé rapidement de toute impureté originelle . Le parrain et la marraine furent choisis parmi les nombreux cousins et cousines. Pierre LANIEL et Jeanne CLOSSIERE s’engagèrent donc auprès de la communauté et auprès de Dieu. Ils devraient en cas de décès des parents s’assurer que Nicolas soit élevé dans le credo de la religion catholique.
L’accouchement eut lieu devant les voisines et avec l’aide de la Matrone du village.
Madeleine nourrit immédiatement Nicolas aux seins, cela valait mieux pour le petit, les enfants nourris au lait de vache mouraient en général très rapidement. Le lait non stérilisé véhiculait de nombreuses bactéries.
Madeleine n’avait évidement pas participé au baptême, elle était impure. Elle le resta d’ailleurs pendant 40 jours et dut avec l’une de ses voisine se rendre à l’église avec un cierge pour être bénit par le prêtre. Madeleine après cette cérémonie des relevailles n’était plus impure pour son mari, mais le calvaire de Nicolas n’était pas terminé, il aurait bien câliné sa belle mais faire l’amour pendant l’allaitement était tabou, Madeleine tint ferme, du moins pendant les premières semaines.
Nicolas ne pouvait pas profiter de la poitrine opulente de Madeleine. La semence humaine gâtait le lait, Nicolas n’y croyait guère mais sa femme oui.
Pendant 18 mois le petit téta sa mère, puis le lait maternel se tarissant , le lait de vache fit son apparition et les tendres enlacements réapparurent , Madeleine se retrouva de nouveau enceinte et accoucha d’un petit François en janvier 1691. On demanda à Nicolas ROLAND un cousin si il voulait être parrain et à Marie PERRIN une tante, d’être marraine les 2 acceptèrent et le petit fut baptisé le jour de sa naissance par le nouveau curé , le père CATTON.
C’est aussi vers cette époque, que Nicolas acheta une petite manse sur Boitron, il déménagea donc avec Madeleine et les 2 petits. Fini la promiscuité parentale. Le bout de terre acheté ne suffisait pas à nourrir la famille et Nicolas continua de se louer, assurant comme la plupart le travail de leur terre et le travail dans les fermes des autres.
En 1694, le 19 mai une petite fille naquit dans le foyer, ils la prénommèrent Jeanne. L’accouchement fut difficile et la petite très malingre. Un mauvais présage selon la matrone qui avait accouché Madeleine.
Elle avait raison, Madeleine eut du mal à se remettre et était presque sur qu’elle ne pourrait plus enfanter.
Le bébé fut baptisé, le parrain se nomma Martin MARESCOT et la marraine Jeanne LACOUR .
19 mois plus tard une forte fièvre mit fin à la vie de la petite, par encore sortie de ses langes, ce décès ne modifia guère la vie de nos paysans, la mortalité enfantine était très forte.
Mais le malheur ne quitta plus la maison, au mois de juin 1699, au retour des champs, Nicolas se plaignit de courbatures et d’une forte fièvre, il se coucha pour ne plus se relever. Madeleine fit appel à un guérisseur, alla même acheter des drogues au marché de Rebais, mais rien n’y fit, le 21 juin il abandonna son âme au ciel. Sa dépouille terrestre alla rejoindre ses ancêtres au cimetière de Boitron dès le lendemain. Sa famille et ses amis l’escortèrent jusqu’à sa dernière demeure.
Pour vous situer : Mon ascendance jusqu’à Nicolas PERRIN
Pascal TRAMAUX 1961
Yvonne PERRIN 1927
Charles PERRIN 1889 – 1954
Jules Joseph PERRIN 1860
Joseph alexandre 1820 – 1899
Nicolas andré 1772 – 1833
Jean baptiste 1733 1782
Nicolas PERRIN 1688 – 1753
Nicolas PERRIN 1651 1699
Ancêtre à la 8eme génération, parenté 0,39
Renseignements puisés dans : » La brie d’autrefois » de Jules GRENIER édition Amatteis 1986
» Une province Française aux temps du grand roi de la Brie » d’Emile MIREAUX édition hachette 1958