
A la ferme de l’Ile, Albertine dans l’étable remonte sa jupe alors que le vieux César remonte son pantalon, elle se dit que ce lascars malgré son âge a encore bien de la vaillance. La pièce qu’il tenait en réserve passe dans la main d’Albertine, c’est son bas de laine qu’elle se constitue et puis ces hommes qui lui reniflent le derrière sont comme une drogue. Ils sont à sa dévotion, le Louis Meilland un rustaud des montagne Suisse lui mangerait sa merde pour qu’elle lui dévoile un sein. Elle en joue et en abuse, ils sont tous ses esclaves elle a même dépucelé le petit Marcel un vaurien de quatorze ans qui passe son temps libre à la zieuter. Il ne lui a guère fait de mal, à peine rentrer à peine sorti, elle s’est moquée de lui et maintenant le tient en laisse. Elle peut lui faire faire ses plus durs corvées il s’exécute comme un petit chien.
Elle n’a que dix huit ans mais en amour à plus d’expérience que toutes les femmes du village réunies, cela la fait rire.
Elle a oublié le César qui se tient à coté d’elle quand elle entend sa voix
-
dit donc Albertine t’aurais pas pris un peu de poids
-
Ce n’est pas avec la tambouille de la patronne que je vais grossir, c’est une vraie pingre.
Une routine commence à s’installer entre elle et Alfred, hors la routine elle n’aime pas , il va falloir qu’elle se trouve un autre étalon pour satisfaire ses sens .
Mais un soir qu’ils n’ont pu aller sous leur couvert habituel à la lueur d’une vilaine chandelle dansante, il remarque qu’elle s’est un peu arrondie, il trouve sa poitrine plus large plus pleine. Sa beauté en est décuplée, Alfred en devient fou.
Tout de même Albertine qui n’est point sotte de ces choses fait la relation entre ces mamelons qui semblent pousser comme une brioche au four, son ventre qui doucement comme un fruit gonfle et l’absence de ses menstrues. Comme elle ne s’est jamais occupée de cette servitude féminine elle ne sait pas quand elle les a eut la dernière fois. Elle tente de se remémorer mais un mois deux mois, peut être trois elle n’en sait rien.
Abouchée avec une domestique de Rebais elle connaît une vieille qui a ses pratiques régulières, elle saura bien lui dire.
Mais pour sûr pas besoin d’avoir suivi les cours de médecine à Paris ou d’être sage femme, elle est prise, elle est pleine, elle est grosse. Elle ne sait pas quoi faire, son patron va la chasser et sa mère ne la reprendra pas à Pavant tant elle a déjà du mal à survivre elle même avec sa trallée de gamins.
Il y a bien sûr un autre problème. Qui est le père, César, Abel, Louis, Marcel, Ernest, son patron ou son idiot de régulier. C’est un rude dilemme un sacré tourment, mais il faut qu’elle se décide.
Elle élimine d’emblée son patron, puis César qui est trop vieux. Il y a le suisse mais elle le soupçonne d’avoir une épouse dans ses montagnes. Elle rejette aussi le petit Marcel qui est comme son petit frère. Restent à la ferme Abel et Ernest, ils ont son âge, sont travailleur et biens de leur personne. Malheureusement ils ne sont point sots et connaissent la bougresse qui s’offre à tous.
Alors il y a son Alfred, c’est lui le plus assidu à son cotillon, c’est lui le régulier, il doit régulariser, doit la marier, doit effacer la tâche qu’elle porte maintenant en elle.
Un dimanche alors que repu de sexe Alfred s’apprête à faire un petit roupillon réparateur, elle lui annonce qu’il va être père. Il se dresse sur son séant, comme un polichinelle qui sort de son tiroir.
En honnête homme il ne se pose guère de question et spontanément s’offre à régulariser. Bien sûr elle est soulagée de l’avoir ferré aussi vite, le Alfred est tellement amoureux et avide de son corps qu’il ne se préoccupe de rien et ne se pose aucune question.
Ravalant sa fierté, il doit annoncer la nouvelle à son frère, pendant que Albertine mineure se rend chez sa mère pour obtenir son consentement.
Lorsqu’il pénètre chez Alphonse il a l’impression qu’on l’attend, la grande Blanche, poule montée sur ses ergots, les mains sur les hanches, l’œil furibond.
Oui ils savent que la rousse Bossant est en cloque, oui ils le savent, comme tout le village le sait. La garce a déjà annoncé la venue d’un petit du Alfred à tout le monde. Du lavoir à l’église, de la forge au sabotier, de l’épicier au marchand de vin un gros rire sonore comme un coup d’orage a résonné. A la ferme de l’Ile Irène la patronne s’en est pissée dessus. Abel dit à César, grand père tu lui a collé un polichinelle dans le tiroir. M’étonnerait bien, c’est peut être le suisse. Tous en pleurant de rire se remémorent les joutes que la petite leur a offert. Mais de paternité il ne peut en être question, quand une effrontée ouvre grand ses cuisses à tout le monde, elle doit bien s’attendre à avoir un mouflet.
Alfred timidement avise sa famille, Blanche hurle que la honte va retomber sur eux, elle tente de lui ouvrir les yeux, le petit est il de lui? Mais bien sûr j’en suis certain, il est pour l’automne, j’ai compté. Bougre de couillon, tu es sûr que c’est pour si loin, je la trouve bien remplie. Pour sûr elle me l’a dit. Alors si elle te l’a dit c’est que cela doit être vrai, démerde toi donc et sort d’ici.