LA BELLE MORTE ET LA TUEUSE D’ENFANT, ÉPISODE 7, la mort du deuxième mari

 

Raymonde se demande bien ce qu’elle veut dire par se retirer, elle tente d’en apprendre d’avantage mais demander cela à sa sœur ou bien à sa mère est au dessus de ce qu’elle pourrait faire.

Au Gué elle connaît bien une paysanne un peu délurée, mais osera t’elle. Avant, elle tente de poser la question à Marie Anne mais jamais cette dernière ne répond aux questions.

C’est un monologue, à croire dès fois qu’elle n’est pas présente.

Enfin elle ose, la paysanne éclate d’un bon gros rire, Raymonde rougit puis se lève vexée. Son amie la retient et lui raconte les choses de la vie. Ce n’est pas une explication scientifique, c’est cru, sans fard, sans détour. Raymonde est édifiée, elle juge le tout, sale et répugnant.

Marie Anne depuis qu’elle a mis le Jean dans son lit, dans sa maison n’a de cesse qu’il en ressorte.

Elle le commande sans vergogne, l’ houspille, lui fait honte devant les autres hommes du village. Elle le fait trimer plus que de raison, il obéit à tout. Si encore il était costaud, mais non, ce dégénéré tombe malade.

Certainement pas qu’elle va le soigner. Le pauvre est installé sur un grabat dans la pièce aveugle qui sert de débarras. Pas de chauffage, de l’humidité, il va mal très mal.

Elle s’en fout d’autant qu’un autre vient d’entrer dans sa vie c’est un maçon, costaud, mûr, sur de lui.

Comme ses sens ne peuvent attendre, un jour elle le fait rentrer. Elle lui intime de faire silence, son mari dort à coté.

La table servira bien d’autel à l’amour, le diable est fort, les coups de reins succèdent aux coups de reins. Mon Dieu si elle l’avait connu plutôt cet Antoine, jamais elle ne se serait mariée avec le vieux ni avec cette chiffe molle.

Tout à leurs affaires, les deux amants en oublient la présence de Jean, il n’a que six ans mais comprend l’importance du moment.

Cet inconnu au cul velu, sa mère les jambes dénudées et relevées qui pousse des gémissements, n’ont rien de normal.

Il avait pour dire la vérité, entendu maintes fois la même chose, lorsqu’il dormait dans la même chambre qu’elle et son beau père.

Mais elle l’entend se lève comme une furie, il aperçoit médusé des parties du corps de sa mère qu’il ne devrait pas voir. C’est une folle, elle le frappe, attrape un fléau et lui en assène un grand coup.

Le sang gicle, elle a maintenant attrapé une ceinture et veut qu’il expie sa curiosité. Antoine la saisit et l’immobilise. La colère noie ses yeux, jamais un homme ne s’est permis de la contrarier.

Jean sait que la vengeance de sa mère sera terrible qu’il n’en a pas fini avec elle, il se sauve et va chez ses grands parents.

Le goumi ,il est maintenant au plus mal, ses parents veulent le voir, Marie Anne ne veut pas les laisser entrer. Ils vont chercher le maire, on parlemente, puis devant la force elle consent.

Jean est dans un état lamentable, il a de la fièvre, n’a pas été changé, il put, il est maigre.

On le porte loin de la folle qui crie, qui hurle, qui injurie.

On pense à faire prévenir les gendarmes, mais à quoi bon.

Il est déjà trop tard, Jean Dhers Goumi meurt à 26 ans. Elle n’ira pas le voir sur son lit de mort, d’ailleurs elle en aurait été empêchée.

Le jour de l’enterrement le cortège passe devant chez Marie Anne, elle est à la fenêtre, hurle des insanités, gueule qu’elle est bien contente de s’en être débarrassée.

Dès lors elle devient une paria, du moins pas pour les hommes avec qui elle fait commerce.

Raymonde est de plus en plus perturbée, sa maladie s’aggrave et plus elle s’affaiblit plus l’esprit de Marie Anne pénètre en elle, c’est une torture totale.

Elle ne comprend pas comment un être peut se prévaloir d’autant de méchanceté. Elle pour qui l’enfance est sacrée, qui a été choyée et dorlotée ne peut concevoir la maltraitance infantile. Elle ne se fait pas d’illusion sur la dureté des temps mais malgré leur rudesse les parents aiment majoritairement leur progéniture.

La grande Marie Anne ne peut fournir d’explication elle se délecte même de son récit.

Mais ce qu’elle sait, c’est qu’elle émoustille cette jeune fille blafarde qui va bientôt la rejoindre dans l’autre monde. Là haut elle aura besoin d’une protection. Lorsqu’elle a introduit dans sa narration l’arrivée de son nouvel amant elle a senti aussitôt un intérêt.

Raymonde dépérit rapidement alors il faut tout lui dire, elle lui apparaît maintenant, même quand sa sœur est dans la pièce. C’est troublant l’une l’écoute béate, l’autre continue de s’agiter comme un ver de terre dans une motte.

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